dimanche 9 novembre 2008

Texte numéro 3, oui, oui, le dernier.Oui,Oui, écrit cet hiver.

À toi qui provoque cette mélancolie nocturne. À toi qui n'es pas là. À toi qui est l'inspiration de cette écriture merdique et quétaine. Toi qui es irremplaçable. Toi qui exagères bien souvent. À toi qui me manques. À la dernière, toute nouvelle déception amoureuse. Buvons à cela! À mon cynisme incorrigible. À l'une des histoires à la The way we were. À ces précieux instants passés avec toi. À toi qui oses me rappeller de tous ces sentiments. À mon incapacité d'exprimer ce que je ressens en ce moment. Au désespoir. Aux filles qui auront à se comparer à ta manière de parler vite, de chercher de savoir sur le pays perdu qui est la Serbie, à toi qui es un chat. À toutes chansons qui auront à me faire penser à toi. À tes cheveux frisés. À l'incroyable façon que tu employais pour que je me sente si unique. Si Serbe. À Borat. À toutes les fatalités de la vie.

vendredi 22 août 2008

Reseau-perte-de-temps.com



Bon, pour sortir un peu du DARK qui me suit ses jours-ci ( pourquoi il se met à faire beau quand il pleut dans mon âme?Frustrant, je dis) j'ai décidé de partager avec tous mes lecteurs ( au nombre de 1.5) les messages les plus loufoques depuis le début de mon «membership» sur le site de rencontres des «célibataires branchés du Québec», bref, le RESEAUCONTACT.COM.

Bref, lorsqu'on marque bisexuel comme orientation sexuelle, ben là, le monde est à nous. Tout ce que vous voulez, des garçons, des hommes, des femmes, des couples, des hommes âgés pervers, maîtrise ou bacc, blanc ou noir, chiite ou sunnite, clitoridienne ou vaginale. En gros, je reste célibataire et heureuse de l'être?????

Top 3


3. Le célibataire horny et cave :


Tu es vraiment craquante… tu es une superbe Femme, tu me plais beaucoup… . Tu es sur ce réseau et tu dois sûrement avoir beaucoup trop de messages et trop de choix… mais le bon choix c’est moi !!! Rien de sérieux, ni attachements, aucun engagement… c’est quoi ton genre d’homme??? Moi, j’aime beaucoup caresser les fesses et …si tu pourrais m’écrire un petit mot qui sait, cela pourraient aboutir a quelque chose de solide, ou de dur… si tu vois ce que je veux dire !!!


2. Phrase à faire tomber les femmes

Si tu as enviee tripper dt lemoi ciao ou allo ma belle quoi ca te tente de faire ce soir???? ou bien A-TU LE GOUT DE T'AMUSER !!


1. LE scénario, 18+

bonjour, je suis l'homme du couple et même si je suis disponible seul (ET TRÈS INTÉRESSÉ), j'ai aussi une invitation plus complète à te faire...

nous sommes à la recherche de complices pour partager nos loisirs et notre sexualité ...Nous habitons tous les deux maintenant au Saguenay depuis le début du mois de mai.
je suis un insatiable (je reste bandé pendant des heures juste pour voir jouir mes partenaires encore et encore)dont l'intention est simplement de satisfaire les besoins de folies, de plaisirs et de fantasmes qui sont portés à mon attention. j'ai un appétit et une imagination insatiables.
Sonia est une douce gourmande qui adore donner du plaisir autant aux hommes qu'aux femmes, mais qui préfèere par dessus tout avoir la complicité d'une femme pour abuser de moi.
voici un bon d'essai gratuit pour un moment de divertissement à ta guise en ma ou en notre compagnie...

on prendra le temps de faire connaissance devant un café, un lunch ou une consommation dans un endroit public de ton choix et on verra si on a envie d'aller plus loin.


sans rien demander en retour, nous aurons grand plaisir à faire ta connaissance dans la plus cordiale ambiance...

tu n'as qu'à nous faire signe, nous attendons de tes nouvelles, tu peux nous rejoindre à yanleg@hotmail.com,

bienvenue chez nous(il nous fera plaisir de nous déplacer pour te rencontrer si tu préfères). nous avons de la place pour recevoir dans toutes les règles de la bonne hospitalité et en bonnus un buffet sensuel et excitant dans lequel on pige tout ce dont on a envie ( ici tous les scénarios sont possibles) tout en respectant toutes tes limites. nous privilégions les relation humaines de qualité avec de la sexualité satifaisante pour tous-tes. On aimerait même que tu nous accompagne dans des soirée olé, olé, où tu pourrais assister à la réalisation de plusieurs fantasmes et te joindre à l'action si tu en as envie et selon ce qui te tente.

petit scénario de la douce Sonia :

pour commencer on aimerait te déshabiller en nous attardant sur chaque cm2 de peau à déguster, ensuite pendant que je m'occuperais de ta bouche de ta langue et de tes seins, mon homme te lècherait la chatte jusqu'à ce que tu jouisses puis il te pénètrerait de sa grosse queue dure comme du bétonpendant que je t'offrirais mon petit cul à lècher et que tu sucerais le petit anneau en or qui traverse mon clito, après que mon homme ait jouis en toi je le chevaucherais pour me faire jouir et le garder bandé pendant que tu lui lècherais les couilles, après avoir jouis je te laisserais la place pour que tu t'offres un autre orgasme sur sa bite pendant que je prépare mon god et son harnais que je t'instale par la suite pour pouvoir te chevaucher pendant que mon mec me sodomise...on jouirait pas mal en même temps toi et moi (encore!) et on ferait ensuite une double fellation à mon homme jusqu'à ce qu'il ne peuve plus , c'est à dire après 2 ou 3 éjaculations consécutives sans débander...



Ouais...Mon cher chat Mitch restera la seule source d'affection, j'en ai bien peur...de toute façon, je commence à le trouver de plus en plus beau à chaque jour...Meow.







lundi 18 août 2008

So dark.

Je ne me reconnais plus ces temps-ci. De l'extérieur, j'ai probablement l'air d'une petite fille sage, gênée un brin (ou beaucoup tout dépendant). Depuis tout jeune, j'étais une petite personne très peureuse. Maladivement même. Tiens, on a donné un nom scientifique à cela: trouble obssessif-compulsif. On y a ajouté un psy bienveillant et quelques pilules roses et bleues. Tiens, j'ai une autre étiquette. Et cela fait partie de moi, de ce que je suis, de ce que j'ai vécu. Une immigrante-serbe-lesbienne et bi-obssessive. C'est pas beautiful ça? Quelle confession brutale. Je dramatise tout ça. Peut-être. Voilà mon update joyeux. Viva la vida.

jeudi 26 juin 2008

13+




Me voilà encore dans mon cubicule sombre. Hier, en avant-midi, notre chère collegue avait amené sa fille de 10 ans au travail. La prochaine fois j'amenerai mon chat.



Bon, c'est officiel... je suis en manque...de...vous savez quoi ^^ Une fille se tanne...



Justement, un gars qui travaille avec moi ( sur un autre étage, mais quand même), me fait fantasmer durant mes looooooooooongues heures de travail... Ses cheveux bruns pas trop courts, volumineux :P...peau bronzé par le soleil estival (je me demande comment il a fait, avouons que le soleil, on en a pas vu beaucoup cette année). Ensuite, des lèvres bien pulpeuses, des beaux yeux bruns. Tout ça enveloppé par le charme d'un jeune gars au début de la vingtaine, un peu enfantin, un peu immature et inexperimenté. Je n'y ai pas parlé énormement, le minimum quoi.

Je n'ai pas assez de confiance en moi pour croire qu'il puisse me trouver attirante tsé. Je ne le connais pas beaucoup. Je deviens toute rouge et excitée comme une adolescente dès qu'il m'adresse la parole.Tu me fais honte DANA! Ses goûts, sa personnalité et tout le bla bla, je les ignore, il a l'air d'un gars bien correct, mais cela n'est pas important! Je ne veux que son corps! mouhaha. Un crush estival qui finira bientôt, voilà quoi. Quelle ado que je suis!

Prends-moi ! Take me away bébé! Sous la lumière de la lune pleine, dans le bois ou au bord du fleuve (???). Une nuit de passion exaltante :P M'a t'montrer comment on fâ çâ en Serbie!
Si vous me voyez dans la rue, faites semblant de ne rien avoir lu, ok?

Le plus drôle, c'est les madames du bureau qui n'arrêtent pas de vanter la beauté du gars en question et de répeter la phrase : Eh, si j'avais 20 ans de moins...

Ouf, il faut que je sorte de mes fantasmes, il est l'heure de diner...

vendredi 20 juin 2008

Revenge of a Serb

Un tout petit update de mon blogue... il le faut puisque je suis FOLLE DE RAGE!!!!!


Je vais m'expliquer.


Hier soir, une bonne amie m'avait annoncé qu'une certaine fille que je connais un peu a dit des méchancetés graves à mon sujet et ça, devant tout plein de monde. Pour mieux illustrer , elle m'a qualifiée de : laide, conne et elle n'a pas omis de mentionner mon " accent de merde".


J'en suis restée...bouche-bée. :( Pourquoi parle-t-elle de moi? Si je suis si affreuse, pourquoi est-ce que sa magnifique personne mentionne-t-elle mon nom minable? La fille en question était venue visiter notre belle ville, il y a 2 mois et je lui avait offert un hébergement. Quelle erreur.


Elle avait passé la journée entière avec mon ancienne flamme. Le soir, lorsqu'on était en train de prendre une bière en groupe, je crû remarquer les étincelles entre elle et la fille que j'adorais. Plus tard, elles se sont embrassées, les deux sachant mes sentiments. Ça a été fait sans aucune considération. Après une brève séance de "pleurage", je suis revenue vers eux. Je voulais l'assommer, mais à la place je lui donnai l'hébergement, comme promis. J'avais quand même PROMIS. Parole de Serbe quoi.


Deux mois, plus tard, elles filent le bonheur parfait. Il faut mentionner le fait que mon ancienne flamme m'avait déjà " aimée". C'est peut-être cela qui dérange cette fille de diable. Ou c'est tout simplement parce que je suis, en effet, si affreusement laide et conne et que mon accent perce les oreilles à en devenir sourd. Jamais, pendant tout ce temps que j'ai passé à essayer d'oublier mon ancienne flamme, je ne l'ai "bitché". Ben, j'ai raconté à quelques amis, mais pas devant un groupe dans le seul but de rabaisser l'autre personne. Je me disais qu'elle aussi veut son propre bonheur, comme tous les humains et que ses gestes étaient quand même compréhensibles. Au moment où j'écris ça, je crois m'avoir trompée à son sujet et à la conviction profonde que tous les humains étaient capables de ressentir de la compassion, de la bonté.

Pour en ajouter à tout cela, cette fille n'a fait qu'ouvrir une ancienne plaie. Durant toute mon adolescence ( wow, c'est plutôt intime), je me sentais terriblement laide. Aucun garçon s'intéressait à moi, le plus beau garçon de l'école m'avait traité de laide. J'en souffrais terriblement. Suite à mes 16 ans, ça a changé. Mais, il reste toujours une terrible insécurité. J'ai l'impression de ne jamais passer par dessus ce problème. Alors, encore une fois merci à Miss Parfaite, si elle cherchait à m'humilier et à me faire de la peine, c'est plus que réussi. Et ta blonde, cette fille que j'adorais, qui disait qu'elle « pouvait ressentir la peine des autres» ne la sent pas en ce moment. Elle se tait et partage ton opinion.

Non, je ne me vengerai pas ( le titre, pas très indicatif, rien qu'un rêve doux). Je ne m'abaisserai pas à son niveau. Et il est bas, ce niveau. Que ce soit vrai que je suis conne et laide, mais tu n'as pas le droit de parler de mon « accent de merde», une fois que t'aura appris une langue et quand tu auras fonctionné dans cette langue à la base quotidienne, tu pourras en parler. Peut-être.
Dépêche-toi de vivre, parce que les feux de l'enfer t'attendent.

vendredi 6 juin 2008

En attendant Godot.


On est vendredi matin. Je devrais être contente, pas vrai? Une autre semaine de fonctionnariat qui achève. Toujours pas de paie... ça leur prend 4 semaines pour me rentrer dans le système! Et après on dit que les entreprises privées ne sont pas nécessairement plus productives. Mon ***!

Je suis rendue à mon 3e été consécutif au gouvernement (différents Ministères bien sur) et je ne comprends toujours pas comment certains gens font pour passer des années à faire leurs jobs futiles. Jours après jour.

-Que fais tu dans la vie?

-Je classe les dossiers.

Valorisant en esti. Mon Dieu, que je suis dans le mood de sacrer. Une immigrante qui sacre, faut l'entendre!

Et oui, que les fonctionnaires sont ravis que quelqu'un venant d'ailleurs travaille dans leur milieu plate et homogène. Ben, ça leur était intéressant les 5 premiers jours.

-Oh, c'est pas évident tout ce que t'as vécu et nous, on chiale pour rien.

Et le chialage pour des trucs complètement insignifiants continue. À la looooooooongueur de la journée! Oh, que j'aurais envie de les envoyer dans un pays du Tiers-monde. Apportez vos crèmes solaires. Ou au moins dans un pays un petit peu moins développé que le Canada, ça aurait été suffisant. :):) J'ose en rêver pendant que je classe mes 'tis dossiers en ordre numérique. 682 va avant le 683,ensuite 684...je crois.

Il y a bien des personnages intéressants qui m'amusent ici, mais j'en parlerai une autre fois.

Revenons à la personne la plus importante ici.

Been dating a little bit ces temps-ci. J'ai rencontré deux filles, toutes les 2 adorables et tout à fait intéressées par mon humble personne. La première était très belle...je ne sentais aucune envie de l'embrasser. La deuxième était très intéressante et gentille...je n'avais aucune envie de la connaître. J'aimerais bien rester amie avec elles, mais je suppose que ce n'est pas ce qu'elles désirent.
Ensuite vint le garçon. C'est un joli gars que j'ai «connu» au secondaire et cela fait déjà 2 ans qu'on se dit à chaque vacances: « il faut qu'on fasse de quoi, qu'on prenne un café...», mais ça nous échappe. La dernière fois qu'il m'aie appelé, durant les vacances d'hiver, je fréquentais une fille. Imaginez sa surprise. Oui, je lui ai dit. Je me sentais mal de l'avoir déçu.
C'est à mon tour d'être déçue... Il m'a appelée hier et avant hier. On était tous les deux trop fatigués pour sortir. Il m'a dit de l'attendre sur MSN hier soir. J'attendais comme un chiot jusqu'à 23h. Il ne m'a pas téléphoné aujourd'hui. Il ne m'a pas parlé sur MSN non plus. Je voulais vraiment mieux le connaître. Je ressens un besoin fort d'avoir un gars dans ma vie. Je ne sais pas ce que lui est arrivé. Une ex qui réapparait soudainement dans sa vie? Ou une opportunité plus attrayante d'avoir un rendez-vous? Silence. Quelqu'un veut répondre? Non? Ok. Je vais continuer à m'apitoyer sur mon sort. C'est tout un fleuve de «self-pity», oh yeah, non, toute une mer, oh yeah.

Souvent, en revenant du boulot, j'ai la chance de marcher un peu. Bon, il y a du béton, du bruit des automobiles, mais on peut apercevoir un petit étang assez sale, à coté de la route. Il reste là tout l'été. Prés des grands poteaux électriques. J'aime bien l'observer, il me donne l'illusion d'être quelque part dans la nature, dans le bois, à proximité d'un petit cours d'eau de montagne. Cela dure 2 minutes, le temps que je le dépasse et ensuite, le retour dans la réalité. L'autre jour j'ai vu un homme ramasser des pissenlits, juste là. Il les soufflait. Vous savez, lorsqu'ils sont sur le point de faner. Comment on appelle ça? Un pissenlit en phase terminale? Bon, j'ai trouvé ça mignon qu'il fasse cela. Ce petit endroit près de la route doit réveiller l'enfant en lui... Il doit être rêveur. Je lui ai offert un sourire par la suite. Il avait l'air de quelqu'un de solitaire. Tout comme moi.

Une heure d'autobus me permet de faire un peu de lecture le matin. J'ai pris un livre oublié et poussiéreux, qui trainait sur l'étagère de notre salon. «Les Aurores Montréales» de Monique Proulx. C'est une collection de nouvelles, toutes liées à la ville de Montréal, à la banalité de l'existence, aux gens ordinaires et moins ordinaires, à l'amour, à la fin de l'amour, à la souveraineté du Québec, au multiculturalisme. j'adore sa manière de description, les mots qu'elle utilise. Un dictionnaire me serait utile afin de tous les comprendre^^. Si seulement j'avais le don d'apercevoir la réalité de la manière d'une écrivaine et encore plus, d'être capable de la captiver et la transmettre en mots, en phrases, en pages, chapitres et livres. Lire, cela me donne l'impression de m'élever au-dessus de la réalité. Bref, le même sentiment que l'art provoque chez les gens. Qui n'aspire pas à une création artistique quelconque? Qui ne croit pas avoir un certain talent artistique caché? Malheureusement, dans la plupart des cas, ces petites tendances artistiques qu'on pense avoir ne résultent en rien. Ils sont que le produit de notre ambition, de notre besoin de se sentir spécial et extraordinaire. Bon, une fois, de temps en temps, on voit émerger un Beaudelaire, un Rimbaud, un Dostoievski, une... Britney Spears?! Que le bon Seigneur nous sauve.

Avant hier, j'ai reçu une invitation de sortir de la part d'un collègue du travail. Je le regardais d'un air abasourdi et j'ai refusé. Pourquoi? Parce qu'il ne convenait pas à mes critères. Il n'a rien d'intéressant. Bref, vous voyez ce que je veux dire, l'un des derniers êtres humains avec qui je sortirais. On dirait que ça me brise le cœur à chaque fois que je refuse les avances de quelqu'un. Mais c'est la vie, on a brisé mes rêves, j'en ai brisé, j'en briserai, on me les brisera. Mais dans ces situations là, je me rappelle toujours d'une citation du film Before the Sunrise (ça se rapporte aux ruptures, mais la douleur est pareille) :Do you know what's the worst part about someone breaking up with you? It's when you remember how little you were thinking about the people you broke up with and you realize that's how little they're thinking of you. Ouain.


Bon, j'aimerais écrire un peu plus, mais trop de trucs inutiles me traversent l'esprit, je veux pas vous faire lire ça quand même. Il faut juste que j'arrête de me plaindre, je suis quand même en train de «updater» mon blogue dans les heures de travail,bien pratique la vie futile d'un fonctionnaire pas vrai? ;)









mardi 1 avril 2008

Juste un caprice...

Bon, je ne prétends pas être une grande écrivaine. D'ailleurs, le français n'est pas ma langue, alors je crois bien manquer un peu de vocabulaire, des mots éblouissants à la Baudelaire ^^ Mais bon, au moins, je dirai ce que j'ai à dire et la plupart du temps je crois que je serai la seule à me comprendre. Tsé, on est tous un peu fou et bizarre de notre manière. Aujourd'hui, une soudaine envie de manquer mon cours d'éduc. m'est venue et guess what? Je ne suis pas allée, j'ai passe droit devant le cégep et continué mon parcours avec la bien connue 7 ^^ Malgré le mauvais temps, j'ai persisté dans mon idée de marcher dans le Vieux, après tout, rien peut m'empêcher de faire quelque chose une fois que c'est décidé dans ma tête de serbe. J'ai envie d'écouter un film? Je donnerai mes derniers sous pour. J'ai envie de manger de la pizza malgré le délicieux repas préparé par MOMAN? Pizza it is. :D
Alors, j'ai profité de cette marche pour achèter un petit cadeau à mon amie russe. C'est «Madame Bovary» que je lui ai acheté, un livre bien évidemment. Je tiens que mon jeune amie ( mon jeune apprenti) lise ce classique de la littérature française :P Euh, je me rends compte que ce n'est pas très intéressant ce que j'écris là :P n'importe quoi XD
Beon, jeudi passé, on est allé au Drague, moi, Élise et Christine...Oui, au Drague. Oui, je suis immigrante. Oui, je suis lesbienne. (en plus grande partie en tk ^^) Et que c'est chouette ah? Une double minorité. Comme si la vie n'était pas assez difficile comme ça... Mais que voulez vous, j'ai appris à accepter ça et je le vois de plus en plus comme quelque chose qui me rend unique et intéressante ( j'ose le croire). Par exemple, quand je rencontre quelqu'un, il arrive l'inévitable question : « Oh, vous avez un accent. D'où venez-vous?». Alors, j'essaie de mieux que je peux de leur expliquer où se situe ce coin étrange de la planète appelé la Serbie.

-Oh, je viens de la Serbie.
-Comment?

-Ex-Yougoslavie?

-(air confus)
- Europe de l'Est?
-( ça semble s'éclaircir) Ah, oui, oui... ça brassait dans ce coin là hein?

- Oui. ( tannée)
-Oh, oh, pauvre vous, vous devez avoir vécu de choses affreuses.
-Aham.


Et puis, l'inévitable question sur la raison de mon arrivée au Canada et bla,bla. Les gens semblent pas comprendre qu'on puisse vivre la pauvreté. Ça relève d'une autre réalité, d'un autre univers où on ne voyage pas 2 fois par année et où il arrive que la paie soit en retard de quelques mois. Breeeeef, je m'arrête là sur ce sujet, sinon ça risquerait d'être long et pénible.

Bon, revenons sur la soirée en question ^^ J'étais si désespérée! Même après 2 bières, un shooter et moitié de Smirnoff, je n'étais pas «feeling», rien. Nada. Nista. Je deviens vraiment immune à l'alcool, buuu. Je me souviens, dans le temps, il me suffisait d'une bière pour aimer et adorer tout le monde autour, dire des conneries et danser, bref, avoir un comportement typique de quelqu'un d'un peu «chaud», grrr. Au moins, mes ancêtres seraient fiers de moi. Oh que oui! Notre capacité de boire de la boisson forte a été connue et transmise de génération en génération, hihi. Oh, la gloire aux Miskovic!:)

Et puis, une autre déception de la soirée. J'ai croisé un gars de mon secondaire. Plutôt mignon. Je me dis, oh, il doit pas être gay voyons, il est venu rien que pour le show de Drag Queens... Euh, non. Après une brève conversation où j'essayais d'exposer tous mes charmes, de jouer avec mes cheveux, avoir air sensuel, il répond « oui» à la fameuse question « Es-tu gai?». Ouf. Nexxxxxtt!!!!!!

Et ce n'est pas la fin. Mon cœur semblait brisé durant toute la soirée suite au comportement d'une certaine personne. Je voulais qu'elle soit comme avant. Qu'elle me regarde avec ce même air admiratif auparavant. Une insoutenable envie de la toucher. Ses cheveux, son visage doux. Sa gentillesse, son rire. Breeeeeeef, je n'ai même pas pu me saouler comme du monde dû aux raisons expliquées dans le paragraphe précédant. Neeeexttttt!

Bon, je reviendrai. Pour dire la vérité, cela ne me dérangerait point que personne lise ce blogue. Autant que je suis en mesure de sortir les émotions qui ne veulent que ça. Sortir.