samedi 19 septembre 2009

Écouter: Ces temps-ci, des Cowboys Fringants

Je suis de retour. On dirait que je reviens écrire ici que lorsque ma vie est en train de stagner. En train d'aller nulle part, mais beaucoup trop vite.
Lorsque j'ai l'impression d'avoir vécu la même maudite affaire l'année passée et l'année d'avant et ainsi suite...mais puisque je suis une jeune femme, oui, femme cultivée, je sais bien que ce brillant Karl Marx et tous les marxistes ont soutenu l'idée qu'on ne tourne jamais en rond, même si on a bien impression. Il y a de quoi qui est différent à chaque fois. Et je ne peux qu'être d'accord.
Sauf que le sentiment reste le même. Cette énorme mer morte, ce grand vide moral et affectif, ce calme illusoire et puis ce goût amer d'une vie pas assez intensivement vécue. Cette jeunesse inaccomplie. Ce début d'âge adulte. Réalisation soudaine que le temps n'est plus éternel. Je ne l'ai jamais sentie de manière aussi évidente, aussi forte, aussi réelle et puis...cruelle? Je ne me suis jamais sentie aussi personnage principal du Procès, de Kafka. Et ainsi va la vie.
Les passages illustrant ma grande souffrance causée par cette fille ( qui se situent ici-bas) ne sont plus d'actualité. Je ne ressens plus cette douleur souffoquante. Je ne ressens presque rien. Mais je persiste dans la croyance qu'on se sent davantage vivant lorsqu'en souffrance que lorsqu'on ne ressent rien. Absolument rien. Plus rien.

mardi 31 mars 2009

Peine d'amour d'une fille ordinaire,en quelques textes, à travers le temps.

À toi, cela a été écrit le 30-03-2009, quelque peu après minuit:

Si je pouvais t'écrire, j'aimerais te dire que je n'ai pas trouvé de remplacement digne de toi.
Oui, même après 5 mois. Même après 3 mois de pleurs.
J'aimerais te dire que je ressens un grand vide. C'est peut-être pour cette raison que je pense à toi plus fréquemment qu'il faudrait. Ou c'est parce qu'aucune fille, aucun gars ne semble s'intéresser à moi. Ou c'est parce que je me sens si laide et insignifiante, invisible. Je suis le néant.
Oui, malgré l'arrivée du printemps. Oui, malgré l'école, le boulot, les amis et les connaissances. Malgré la musique, malgré la prose, malgré la beauté de ce monde...
On dit «when it rains, it pours», ben oui, ces Anglais n'étaient pas fous quand même. Tu te prépares pour ton voyage, ta relation de couple est en meilleure santé que jamais. Mais que faire avec mon incapacité d'écouter Regina Spektor? Pourquoi dois-je renoncer à cette musique merveilleuse, juste parce que...parce que c'est toi qui me l'a faite découvrir. Juste parce qu'une douleur venant de loin, mais qui est si familière me déchire lorsque j'entends ces paroles...« and if i kiss you where it's sore, would you feel better, better, better, would you feel anything at all?»...
Tu es cet idéal, ce rêve auquel je songe en attendant l'arrivée d'un autre. Différent, mais tout aussi intense et puissant, si cela est possible.
Mais c'est l'attente qui estdouleureuse...non, déporvue de sens. Mais il n'y a qu'une chose que je te supplierais de faire...ne m'oublie pas, ok?

mercredi 7 janvier 2009

Texte numéro 2, datant de cet hiver.

Allez, exorcisons ce côté sombre de ma psyché... sortons cette colère accumulée depuis des mois, depuis la nuit où je t'ai embrassée pour la dernière fois. La tragédie est justement que je savais que c'en était la dernière. J'envoutais ton corps endormi, je le serrais pour ne jamais le laisser partir...mais en vain. Ce fût un adieu comme ceux qu'on voit dans les films «cheap». And it breaks my heart, and it breaks my heart ♫...

Que étais-je supposée faire? Commettre un crime de passion? Suicide?...Nah, je n'avais pas le courage pour ce faire.Ce sont des solutions bien trop radicales pour une futile peine d'amour. De toute façon, on dit que le temps guérit tout, alors je n'ai absolument pas à m'inquièter. C'est juste que...euh, cela fait déjà deux mois et quelque...et puis...oui,oui, j'ai arrêté de pleurer. Je n'ai pas arrêté de regretter. Je n'ai pas arrêté de «théatraliser» cette merveilleuse histoire du triangle amoureux, de passion, de souffrance et d'amour?
Si j'étais une artiste, oh, quelles oeuvres magnifiques auraient été crées!!! Hélas, je ne suis qu'une fille ordinaire. Ce qui va rester de cette histoire ne sont pas les oeuvres majesteuses à la Van Gogh. Il y a juste des cicatrices sur un coeur jeune, mais déjà fatigué. Peut-on être vieux tout en étant jeune?
C'est juste si noir...même quand les rayons de ce soleil nordique brillent...même lorsque mon corps est intoxiqué par le mélange de bière et de vodka. Surtout lorsque je me mets à pleurer suite à cela. Surtout dans les jours bien trop ordinaires qui se suivent et se ressemblent, surtout lors des conversations insignifiantes avec les gens qui ne t'arrivent pas à la cheville. Surtout, parce qu'on se parle toujours...et surtout en ce moment où je te sais avec elle.