mercredi 7 janvier 2009

Texte numéro 2, datant de cet hiver.

Allez, exorcisons ce côté sombre de ma psyché... sortons cette colère accumulée depuis des mois, depuis la nuit où je t'ai embrassée pour la dernière fois. La tragédie est justement que je savais que c'en était la dernière. J'envoutais ton corps endormi, je le serrais pour ne jamais le laisser partir...mais en vain. Ce fût un adieu comme ceux qu'on voit dans les films «cheap». And it breaks my heart, and it breaks my heart ♫...

Que étais-je supposée faire? Commettre un crime de passion? Suicide?...Nah, je n'avais pas le courage pour ce faire.Ce sont des solutions bien trop radicales pour une futile peine d'amour. De toute façon, on dit que le temps guérit tout, alors je n'ai absolument pas à m'inquièter. C'est juste que...euh, cela fait déjà deux mois et quelque...et puis...oui,oui, j'ai arrêté de pleurer. Je n'ai pas arrêté de regretter. Je n'ai pas arrêté de «théatraliser» cette merveilleuse histoire du triangle amoureux, de passion, de souffrance et d'amour?
Si j'étais une artiste, oh, quelles oeuvres magnifiques auraient été crées!!! Hélas, je ne suis qu'une fille ordinaire. Ce qui va rester de cette histoire ne sont pas les oeuvres majesteuses à la Van Gogh. Il y a juste des cicatrices sur un coeur jeune, mais déjà fatigué. Peut-on être vieux tout en étant jeune?
C'est juste si noir...même quand les rayons de ce soleil nordique brillent...même lorsque mon corps est intoxiqué par le mélange de bière et de vodka. Surtout lorsque je me mets à pleurer suite à cela. Surtout dans les jours bien trop ordinaires qui se suivent et se ressemblent, surtout lors des conversations insignifiantes avec les gens qui ne t'arrivent pas à la cheville. Surtout, parce qu'on se parle toujours...et surtout en ce moment où je te sais avec elle.