jeudi 26 juin 2008

13+




Me voilà encore dans mon cubicule sombre. Hier, en avant-midi, notre chère collegue avait amené sa fille de 10 ans au travail. La prochaine fois j'amenerai mon chat.



Bon, c'est officiel... je suis en manque...de...vous savez quoi ^^ Une fille se tanne...



Justement, un gars qui travaille avec moi ( sur un autre étage, mais quand même), me fait fantasmer durant mes looooooooooongues heures de travail... Ses cheveux bruns pas trop courts, volumineux :P...peau bronzé par le soleil estival (je me demande comment il a fait, avouons que le soleil, on en a pas vu beaucoup cette année). Ensuite, des lèvres bien pulpeuses, des beaux yeux bruns. Tout ça enveloppé par le charme d'un jeune gars au début de la vingtaine, un peu enfantin, un peu immature et inexperimenté. Je n'y ai pas parlé énormement, le minimum quoi.

Je n'ai pas assez de confiance en moi pour croire qu'il puisse me trouver attirante tsé. Je ne le connais pas beaucoup. Je deviens toute rouge et excitée comme une adolescente dès qu'il m'adresse la parole.Tu me fais honte DANA! Ses goûts, sa personnalité et tout le bla bla, je les ignore, il a l'air d'un gars bien correct, mais cela n'est pas important! Je ne veux que son corps! mouhaha. Un crush estival qui finira bientôt, voilà quoi. Quelle ado que je suis!

Prends-moi ! Take me away bébé! Sous la lumière de la lune pleine, dans le bois ou au bord du fleuve (???). Une nuit de passion exaltante :P M'a t'montrer comment on fâ çâ en Serbie!
Si vous me voyez dans la rue, faites semblant de ne rien avoir lu, ok?

Le plus drôle, c'est les madames du bureau qui n'arrêtent pas de vanter la beauté du gars en question et de répeter la phrase : Eh, si j'avais 20 ans de moins...

Ouf, il faut que je sorte de mes fantasmes, il est l'heure de diner...

vendredi 20 juin 2008

Revenge of a Serb

Un tout petit update de mon blogue... il le faut puisque je suis FOLLE DE RAGE!!!!!


Je vais m'expliquer.


Hier soir, une bonne amie m'avait annoncé qu'une certaine fille que je connais un peu a dit des méchancetés graves à mon sujet et ça, devant tout plein de monde. Pour mieux illustrer , elle m'a qualifiée de : laide, conne et elle n'a pas omis de mentionner mon " accent de merde".


J'en suis restée...bouche-bée. :( Pourquoi parle-t-elle de moi? Si je suis si affreuse, pourquoi est-ce que sa magnifique personne mentionne-t-elle mon nom minable? La fille en question était venue visiter notre belle ville, il y a 2 mois et je lui avait offert un hébergement. Quelle erreur.


Elle avait passé la journée entière avec mon ancienne flamme. Le soir, lorsqu'on était en train de prendre une bière en groupe, je crû remarquer les étincelles entre elle et la fille que j'adorais. Plus tard, elles se sont embrassées, les deux sachant mes sentiments. Ça a été fait sans aucune considération. Après une brève séance de "pleurage", je suis revenue vers eux. Je voulais l'assommer, mais à la place je lui donnai l'hébergement, comme promis. J'avais quand même PROMIS. Parole de Serbe quoi.


Deux mois, plus tard, elles filent le bonheur parfait. Il faut mentionner le fait que mon ancienne flamme m'avait déjà " aimée". C'est peut-être cela qui dérange cette fille de diable. Ou c'est tout simplement parce que je suis, en effet, si affreusement laide et conne et que mon accent perce les oreilles à en devenir sourd. Jamais, pendant tout ce temps que j'ai passé à essayer d'oublier mon ancienne flamme, je ne l'ai "bitché". Ben, j'ai raconté à quelques amis, mais pas devant un groupe dans le seul but de rabaisser l'autre personne. Je me disais qu'elle aussi veut son propre bonheur, comme tous les humains et que ses gestes étaient quand même compréhensibles. Au moment où j'écris ça, je crois m'avoir trompée à son sujet et à la conviction profonde que tous les humains étaient capables de ressentir de la compassion, de la bonté.

Pour en ajouter à tout cela, cette fille n'a fait qu'ouvrir une ancienne plaie. Durant toute mon adolescence ( wow, c'est plutôt intime), je me sentais terriblement laide. Aucun garçon s'intéressait à moi, le plus beau garçon de l'école m'avait traité de laide. J'en souffrais terriblement. Suite à mes 16 ans, ça a changé. Mais, il reste toujours une terrible insécurité. J'ai l'impression de ne jamais passer par dessus ce problème. Alors, encore une fois merci à Miss Parfaite, si elle cherchait à m'humilier et à me faire de la peine, c'est plus que réussi. Et ta blonde, cette fille que j'adorais, qui disait qu'elle « pouvait ressentir la peine des autres» ne la sent pas en ce moment. Elle se tait et partage ton opinion.

Non, je ne me vengerai pas ( le titre, pas très indicatif, rien qu'un rêve doux). Je ne m'abaisserai pas à son niveau. Et il est bas, ce niveau. Que ce soit vrai que je suis conne et laide, mais tu n'as pas le droit de parler de mon « accent de merde», une fois que t'aura appris une langue et quand tu auras fonctionné dans cette langue à la base quotidienne, tu pourras en parler. Peut-être.
Dépêche-toi de vivre, parce que les feux de l'enfer t'attendent.

vendredi 6 juin 2008

En attendant Godot.


On est vendredi matin. Je devrais être contente, pas vrai? Une autre semaine de fonctionnariat qui achève. Toujours pas de paie... ça leur prend 4 semaines pour me rentrer dans le système! Et après on dit que les entreprises privées ne sont pas nécessairement plus productives. Mon ***!

Je suis rendue à mon 3e été consécutif au gouvernement (différents Ministères bien sur) et je ne comprends toujours pas comment certains gens font pour passer des années à faire leurs jobs futiles. Jours après jour.

-Que fais tu dans la vie?

-Je classe les dossiers.

Valorisant en esti. Mon Dieu, que je suis dans le mood de sacrer. Une immigrante qui sacre, faut l'entendre!

Et oui, que les fonctionnaires sont ravis que quelqu'un venant d'ailleurs travaille dans leur milieu plate et homogène. Ben, ça leur était intéressant les 5 premiers jours.

-Oh, c'est pas évident tout ce que t'as vécu et nous, on chiale pour rien.

Et le chialage pour des trucs complètement insignifiants continue. À la looooooooongueur de la journée! Oh, que j'aurais envie de les envoyer dans un pays du Tiers-monde. Apportez vos crèmes solaires. Ou au moins dans un pays un petit peu moins développé que le Canada, ça aurait été suffisant. :):) J'ose en rêver pendant que je classe mes 'tis dossiers en ordre numérique. 682 va avant le 683,ensuite 684...je crois.

Il y a bien des personnages intéressants qui m'amusent ici, mais j'en parlerai une autre fois.

Revenons à la personne la plus importante ici.

Been dating a little bit ces temps-ci. J'ai rencontré deux filles, toutes les 2 adorables et tout à fait intéressées par mon humble personne. La première était très belle...je ne sentais aucune envie de l'embrasser. La deuxième était très intéressante et gentille...je n'avais aucune envie de la connaître. J'aimerais bien rester amie avec elles, mais je suppose que ce n'est pas ce qu'elles désirent.
Ensuite vint le garçon. C'est un joli gars que j'ai «connu» au secondaire et cela fait déjà 2 ans qu'on se dit à chaque vacances: « il faut qu'on fasse de quoi, qu'on prenne un café...», mais ça nous échappe. La dernière fois qu'il m'aie appelé, durant les vacances d'hiver, je fréquentais une fille. Imaginez sa surprise. Oui, je lui ai dit. Je me sentais mal de l'avoir déçu.
C'est à mon tour d'être déçue... Il m'a appelée hier et avant hier. On était tous les deux trop fatigués pour sortir. Il m'a dit de l'attendre sur MSN hier soir. J'attendais comme un chiot jusqu'à 23h. Il ne m'a pas téléphoné aujourd'hui. Il ne m'a pas parlé sur MSN non plus. Je voulais vraiment mieux le connaître. Je ressens un besoin fort d'avoir un gars dans ma vie. Je ne sais pas ce que lui est arrivé. Une ex qui réapparait soudainement dans sa vie? Ou une opportunité plus attrayante d'avoir un rendez-vous? Silence. Quelqu'un veut répondre? Non? Ok. Je vais continuer à m'apitoyer sur mon sort. C'est tout un fleuve de «self-pity», oh yeah, non, toute une mer, oh yeah.

Souvent, en revenant du boulot, j'ai la chance de marcher un peu. Bon, il y a du béton, du bruit des automobiles, mais on peut apercevoir un petit étang assez sale, à coté de la route. Il reste là tout l'été. Prés des grands poteaux électriques. J'aime bien l'observer, il me donne l'illusion d'être quelque part dans la nature, dans le bois, à proximité d'un petit cours d'eau de montagne. Cela dure 2 minutes, le temps que je le dépasse et ensuite, le retour dans la réalité. L'autre jour j'ai vu un homme ramasser des pissenlits, juste là. Il les soufflait. Vous savez, lorsqu'ils sont sur le point de faner. Comment on appelle ça? Un pissenlit en phase terminale? Bon, j'ai trouvé ça mignon qu'il fasse cela. Ce petit endroit près de la route doit réveiller l'enfant en lui... Il doit être rêveur. Je lui ai offert un sourire par la suite. Il avait l'air de quelqu'un de solitaire. Tout comme moi.

Une heure d'autobus me permet de faire un peu de lecture le matin. J'ai pris un livre oublié et poussiéreux, qui trainait sur l'étagère de notre salon. «Les Aurores Montréales» de Monique Proulx. C'est une collection de nouvelles, toutes liées à la ville de Montréal, à la banalité de l'existence, aux gens ordinaires et moins ordinaires, à l'amour, à la fin de l'amour, à la souveraineté du Québec, au multiculturalisme. j'adore sa manière de description, les mots qu'elle utilise. Un dictionnaire me serait utile afin de tous les comprendre^^. Si seulement j'avais le don d'apercevoir la réalité de la manière d'une écrivaine et encore plus, d'être capable de la captiver et la transmettre en mots, en phrases, en pages, chapitres et livres. Lire, cela me donne l'impression de m'élever au-dessus de la réalité. Bref, le même sentiment que l'art provoque chez les gens. Qui n'aspire pas à une création artistique quelconque? Qui ne croit pas avoir un certain talent artistique caché? Malheureusement, dans la plupart des cas, ces petites tendances artistiques qu'on pense avoir ne résultent en rien. Ils sont que le produit de notre ambition, de notre besoin de se sentir spécial et extraordinaire. Bon, une fois, de temps en temps, on voit émerger un Beaudelaire, un Rimbaud, un Dostoievski, une... Britney Spears?! Que le bon Seigneur nous sauve.

Avant hier, j'ai reçu une invitation de sortir de la part d'un collègue du travail. Je le regardais d'un air abasourdi et j'ai refusé. Pourquoi? Parce qu'il ne convenait pas à mes critères. Il n'a rien d'intéressant. Bref, vous voyez ce que je veux dire, l'un des derniers êtres humains avec qui je sortirais. On dirait que ça me brise le cœur à chaque fois que je refuse les avances de quelqu'un. Mais c'est la vie, on a brisé mes rêves, j'en ai brisé, j'en briserai, on me les brisera. Mais dans ces situations là, je me rappelle toujours d'une citation du film Before the Sunrise (ça se rapporte aux ruptures, mais la douleur est pareille) :Do you know what's the worst part about someone breaking up with you? It's when you remember how little you were thinking about the people you broke up with and you realize that's how little they're thinking of you. Ouain.


Bon, j'aimerais écrire un peu plus, mais trop de trucs inutiles me traversent l'esprit, je veux pas vous faire lire ça quand même. Il faut juste que j'arrête de me plaindre, je suis quand même en train de «updater» mon blogue dans les heures de travail,bien pratique la vie futile d'un fonctionnaire pas vrai? ;)